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 le cœur en bravade traverse des précipices | Ishtar

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Ishtar Roosevelt
Chien de garde
Ishtar Roosevelt
Chien de garde
le cœur en bravade traverse des précipices | Ishtar Mar 11 Jan - 23:25
Ishtar Roosevelt
26 ans 13 Janvier déviante
Bisexuelle Célibataire Garde du corps de Isaac Pas de situation Américaine Danger 4
PouvoirsCompagnombre
Son ombre se matérialise en un monstre griffu et à crocs, à l'allure menaçante et mesurant un peu plus de deux mètres. Elle sort du sol tout en restant attachée aux pieds de Ishtar et possède une conscience propre. Elle obéit à un instinct de survie et de défense violent et impulsif, et Ishtar n'a que peu de contrôle sur elle, notamment du fait de son instabilité émotionnelle et mentale.
Mains spectrales
Ses bras s'entourent de masses d'ombre qui prennent la forme de mains griffues pouvant se désolidariser d'elle et grandir. Elle possède, de fait, une très bonne allonge, lui permettant, entre autres, d'attaquer efficacement ou d'attraper des objets qui lui seraient, normalement, inatteignables.
Blackout
Éclipse tous les spectres lumineux dans un rayon étendu autour d'elle, plongeant tout le monde dans une cécité totale. Elle est la seule à pouvoir y voir clair. Les nyctalopes, comme les chats, sont également incapables d'y voir (puisqu'ils se servent de la plus faible lumière, or dans ce cas-ci il n'y en a pas la moindre).
Graphs
force brute
technique/dextérité
endurance
notoriété/influence
a passé plus de temps à l'Institut qu'en dehors — de fait, elle peut paraître brutale dans sa manière d'aborder n'importe quel aspect social — profondément bienveillante mais drastiquement cruelle du fait du destinataire de sa bienveillance — si pour le bien de Isaac elle doit tuer des chatons elle tuera des chatons — véritable brutasse — il fallait compenser les faiblesse du Maître, et si son intellect ne fait pas défaut, il lui fallait des muscles — inépuisable, à force d'endurer tous les mauvais traitements de l'Institut, elle est devenue imperméable aux douleurs superficielles — manque d'empathie — dégoût viscéral pour les déviants, elle-même comprise — ne se rappelle pas du goût de la vraie nourriture — ne connaît que peu de plaisirs en règle générale — n'a jamais bu d'alcool, fumé ou eu de rapport sexuel — n'a plus pleuré depuis plusieurs années — obsessionnelle et catégorique — dévotion et loyauté sans failles — elle se rappelle avoir eu une sœur, mais elle a oublié son prénom et son visage — c'est un souvenir qu'elle essaie de raviver et qu'elle cache à l'Institut, sans bien comprendre pourquoi
soumission
indépendance
anxiété
assurance
malhonnêteté
honnêteté
orgueil
humilité
pragmatisme
idéal
égoïsme
altruisme
introversion
extraversion
D'impuissance, ensevelie. La noyade est longue, autant l'est l'agonie. Le cœur en apnée, froid est le corps qui, devant l'horreur, se fige, habillé d'une trompeuse indifférence. En proie à une infinie terreur, les cris se meurent dans la trachée, l'émotion l'étrangle et à cette strangulation reste bloquée toute forme d'expression. Violence est faite, les devoirs accomplis, et plus jamais on ne s'offusquera de quelconque maltraitance, désormais c'est tout ce que l'on connaît, ce qu'on a appris.

Esclave d'une abusive soumission, elle est d'adoration gorgée pour le Maître qui, dans sa bonté, accepta de la laisser respirer une nouvelle journée. Les muscles bandés, vaillant palpitant au fond d'une poitrine lacérée, le corps se dresse courageux et acharné contre l'ennemi désigné, les menaces qui rôdent autour de celui qui régit la pensée.

Aliénée par l'esprit, les émotions chaos se fracassent comme les marées déchaînées. Éventuellement éprise de quelques sursauts de lucidité, la liberté gronde au fond dans un bruit sourd et ignoré. A n'avoir jamais appris à les dompter, ses démons menacent de mettre à terre toute l'idéologie à laquelle elle s'est accrochée, une philosophie malade inculquée par la violence contre laquelle elle a abdiqué. Alors la voix hurle et le corps irascible sévit, attaque à l'aveugle avant que de lucidité il n'y ait plus et que la culpabilité guette. Une honte acide brûle l'estomac dès que le contrôle fut échappé une seconde, et les punitions deviennent la réponse adaptée. Naturellement, les sévices acceptés.

L'âme errante, le passé s'étiole. Dans la toile distordue d'une histoire incomplète, les fils entremêlés, une voix demeure. Ishtar s'accroche de toutes ses forces à la seule tendresse qu'il lui reste au fond d'elle-même et dont le nom, Solveig, lui paraît être celui d'un fantôme, une inconnue. Protégée dans un cœur cadenassé et isolé de tout le reste, précieusement enfermée dans un coffre dont une autre âme, quelque part, a la clé.
Avis sur la situation des déviants
Fidèle aux valeurs de son maître, Ishtar répudie ses pairs. Devenue fanatique d'une philosophie qui la dépeint comme une abomination, elle encourage et reproduit les mauvais traitements dont elle est victime, assurée qu'il s'agit d'une punition équivalente à l'affront qu'elle et les autres comme elle font au monde en se permettant d'exister. Évidemment, son maître fait exception à la règle et exception de son jugement.
Solveig,
J'ignore combien de temps cela va durer encore. J'ignore quand je te reverrai. Te reverrai-je ?
Je ne me rappelle plus de ton visage, et ça ne fait que trois semaines. Je veux sentir ton corps entre mes bras, je veux me rappeler de ta chaleur, mais j'ai froid. Je m'accroche à ta voix, à tes murmures, tes pleurs, tes rires. Je veux croire qu'ils existent encore. Ris-tu ? J'ose espérer que tu vis un paradis meilleur, ici le ciel est gris et barricadé derrière de ternes cloisons. Je ne vois plus les étoiles, mais je prie tous les soirs pour qu'elles veillent sur toi à ma place. D'étoile je n'ai plus que toi et chaque jour je sens que tu t'éloignes.
Ton souvenir s'efface. Petit à petit, je ne sais plus si je pleure parce que j'ai mal ou si je pleure pour toi.
As-tu existé ? Es-tu ma soeur, ou ces souvenirs sont des histoires dont je me berce ?
Je voudrais croire et me bercer davantage. Dormirai-je à nouveau si je ne t'ai plus pour me donner l'espoir ?
Ne m'abandonne pas. Tu es ma seule lumière.
Je t'aime.
Attends-moi. Je sortirai et je te retrouverai.
Je te garderai toujours au fond de moi.

— Monsieur et Madame Roosevelt sont deux mondains investisseurs pour l'Institut de recherche sur les dotés et les déviants. Ils ont une conception stricte des traitements réservés aux individus dangereux de la société et se conforment avec conviction au recensement et à la politique mise en place quant aux dotés.
— De fait, lorsque Ishtar naît, ils suivent les procédures habituelles et elle est mesurée à un niveau de danger trois.
— Deux ans plus tard, Solveig naît, et n'échappe pas à la règle, elle sera recensée à son tour. Les deux sœurs seront davantage considérées par leurs parents pour ce qu'elles représentent pour la société que pour leurs enfants, et elles sont victime de beaucoup de négligence, quand bien-même elles ne manquent ni d'un toit ni d'hygiène.
— Livrées à elles-mêmes dans une maison trop grandes pour elles, les sœurs se créent leur propre famille, leur propre monde et se racontent des histoires, jouent comme les enfants qu'elles sont jusqu'à ce que Ishtar atteigne l'âge de 10 ans.
— Des gémissements sourds feulent dans la salle de bain, il est quatre heures du matin. Monsieur Roosevelt s'extirpe péniblement de son sommeil et c'est en peignoir qu'il ouvre la porte sur une Ishtar penchée sur le lavabo, du sang qui coule sur son front et tout le long de son visage. Il décrit de son regard, avec une horreur certaine, une scène abominable dans laquelle sa fille tente de se scalper les cornes qui lui avaient poussé dans la nuit. Ishtar pleure, et supplie, l'altercation entre elle et son père réveille sa sœur et sa mère. Le lendemain, elle fut immédiatement envoyée, sans dialogue possible, à l'Institut où ils la classifieront désormais de danger de niveau quatre.
— Du fait de son statut d'enfant des Roosevelt, le directeur s'intéresse à elle et la prend personnellement sous son aile. Il s'assurera, grâce à l'aide d'un intervenant extérieur, qu'Ishtar n'ait plus d'attache à son passé et en quelques mois à peine, malgré les tentatives désespérées d'Ishtar de conserver sa mémoire dans un journal qu'elle écrit en secret dans sa chambre (sa cellule), elle ne se rappellera plus de sa vie avant l'Institut.
— Elle semble hantée par une voix à laquelle elle associe le prénom de Solveig, mais imagine qu'il s'agit d'un de ses délires. Elle croit aveuglément son Maître qui prétend qu'elle est malade et mentalement instable, et a confiance en lui pour la guérir. Elle se rappelle avoir eu une sœur, mais n'associe pas les deux idées entre elles. Elle suppose que sa sœur est morte vu comment le Maître l'évoque, mais n'éprouve aucun sentiment à ce sujet.
— Favorite du directeur, elle est surentraînée et lobotomisée. Ses performances et les résultats obtenus par l'Institut dépassent toutes les attentes. A l'aube de son dix-huitième anniversaire, elle est récompensée par une chambre plus spacieuse et équipée, mais pas moins lugubre.
— Le Maître est remplacé et si Ishtar avait toujours été habituée à une intense violence, elle peine à s'adapter au nouveau directeur, Isaac, qu'elle ne semble jamais satisfaire. Fidèle aux engagements qu'elle a pris auprès de son prédécesseur, elle s'accroche avec vigueur et détermination.
— La haine que Isaac semble éprouver à l'égard de Ishtar la dépasse complètement, et elle abdique face à sa propre impuissance à répondre à ses attentes. Dans son désespoir, puisqu'il la dépossède de son seul but (satisfaire son Maître), elle se remet à entendre la voix de Solveig qui avait, jusque là, disparue.
— Elle s'accroche comme elle peut à cette voix qui lui procure un sentiment de chaleur, et le cache de toutes ses forces à l'Institut, particulièrement à Isaac.
— Bien qu'elle n'ait pas abandonné l'idée d'être parfaite aux yeux du Maître, elle commence à avoir des accès de violence incontrôlables provoqués par des instants ridiculement courts de lucidité où elle questionne sa séquestration et les traitements dont elle est victime depuis, aujourd'hui, seize années.

Personnage
Pouvoir 1: Compagnombre
Pouvoir 2: Mains spectrales
Pouvoir 3: Blackout
Niveau de danger: 4
le cœur en bravade traverse des précipices | Ishtar

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