solveig roosevelt | 24 ans 03 août déviante non renseignée célibataire misère payée cash pauvre + en fugue américaine danger 4 Pouvoirstransport'ombre ça en vrai c'est un truc fun pis go le kiff irl j'ai juréombre jumelle ça c'est un truc moins fun et qu'on veut pas trop irlblack out ça par exemple pour interrompre les exams à la fac ce serait vraiment trop cool (oui bon vous avez compris c'est UC af) Graphs force brute technique/dextérité endurance notoriété/influence |
soumissiontexte mental ici oki
indépendanceanxiété
assurancemalhonnêteté
honnêtetéorgueil
humilitépragmatisme
idéalégoïsme
altruismeintroversion
extraversion
Avis sur la situation des déviants
c quoi ton avis sur les roseaux qui font face à l'afrique du sud est-ce que tu penses que c'est du respect ça mon garçon non parce qu'il va falloir penser à revoir ton attitude si tu veux te faire un nom dans ce milieu
Je manque de souffle - je m'asphyxie. Je cours dans la nuit - depuis si longtemps que j'ignore si le jour encore m'attend à l'aube de tes détours. Où es-tu ? Je cours et je ne suis plus certaine de savoir pourquoi - quel nom porte mon mirage ;
Ishtar, Ishtar, Ishtar
un murmure incessant, une litanie lancinante. Les mémoires me fracassent et je trébuche - le soleil ne s'est plus levé sur moi depuis la fêlure ; les étoiles ne m'ont plus trouvée.
Où es-tu ?
Mon pas vacille, mon cœur chancelle - que reste-t-il quand l'obscurité alliée qui nous façonne m'effraie ; que tu n'es plus là pour me dire qu'elles sont vaines mes peurs, qu'elle est belle ma force,
qu'il est divin mon courage d'enfant qui tremble les poings serrés
(je me brise mais tu n'es pas là pour limer les aspérités de mes récifs où je m'écorche).
Le monde me veut silence - je ne peux plus hurler, je ne peux plus crier, je ne peux plus, m'effondrer, m'écrouler, si je tombe, Ishtar, si je tombe je meurs je crois, alors…
Alors je murmure ton nom comme une prière, qu'on l'entende, qu'on m'entende ;
tu étais si belle, si grande - je sais que les anges te connaissent mais ils se taisent. J'attends encore - j'attends un signe, j'attends qu'on me dise ;
où es-tu ?
Ruisseaux carmins sur mes poignets, je sacrifie le sang de ceux qui nous ont bafouées - de ceux qu'on aime par défaut puis qu'on exècre à raison. Je renie mon nom, je renie mon cœur, je vends mon âme au diable pourvu qu'il connaisse aux enfers quelqu'un qui te connaît - tendre Lucifer amouraché des sœurs déchirées par le vermeil et l'argent ;
l'avidité cupide de nos parents et, ciel, comme je voudrais aimer cette vie et pardonner ce monde mais sans toi, sans toi que reste-t-il à sauver ?
Les hommes sont imbéciles - je ne suis plus les horizons de blé ni ceux de coquelicots par la brise chavirés ; je suis mer colère, je suis déserts ardents, je suis bois inquiétants, je suis villes fantômes aux vies évanouies,
parce que j'ai peur, j'ai honte puis je suis triste d'être humaine ;
(dieux de pacotilles, imposteurs, impavides imbéciles).
Mais dans la nuit qui tombe, qu'importe leur sang - puisque leurs démons, eux, m'ont faite à ton image sacrée,
et qu'en moi résonne encore ton nom - ce murmure insensé qui me garde de perdre la raison.
Où es-tu ? Regarde-moi ;
regarde, j'arrive - attends-moi.
Je n'abandonnerai pas. Tu me hantes - je te poursuivrai tant qu'il faudra ; je mourrai épuisée d'avoir trop lutté (mais jamais d'avoir renoncé).
Je t'aime.
Attends-moi. À leurs griffes je t'arracherai - je te trouverai.
Je te garderai toujours au fond de moi
(centre de gravité, majesté jamais destituée).
Et s'ils ont éteint les étincelles de tes yeux, entends-moi, je les rallumerai - une à une, à la force de mes violences désespérées et qu'importent, dans mon sillage, les ruines et les cendres ;
puisque c'est nous que mes religions sanctifient ;
puisque c'est ton nom que porte ma guerre jusque dans ses méandres.
— bjr je mettrai des tirets aussi