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 Isaac Graham | 28 ans 14 mars deviant  Hétérosexuel Célibataire Directeur de l'institut de recherche sur les dotés Aisé Américain Danger 4 PouvoirsIntellect supérieur L'intelligence d'Isaac est si irréelle qu'elle en est effrayante. Sa vitesse d'apprentissage quasiment instantanée et sa faculté à devenir un expert dans n'importe quel domaine qui relève de l'intellect ne répondent à aucune autre logique que celle de son don. Ce qu'il serait capable d'accomplir ne dépend que de ses moyens et de son imagination, ce qui justifie sa classification en danger de niveau 4.Mémoire libre La mémoire d'Isaac ne se segmente pas, elle fonctionne comme un énorme bloc compact d'informations qu'il peut venir chercher quand bon lui semble et sans faire de tri vers l'inconscient. Il se rappelle de tout ce qu'il a vu et entendu.Imperméabilité à l'influence ou au contrôle mental Isaac est insensible à l'influence ou à quelconque forme de contrôle sur l'esprit. Graphs force brute technique/dextérité endurance notoriété/influence |
soumissionProtégé derrière sa forteresse, son regard glacial est un hublot par lequel on ne constate que mépris pour le commun des mortels. Si la nature avait su lui offrir un esprit aiguisé et un intellect aussi inégalé que inégalable, c'est bien l'étroitesse d'esprit propre aux humains qui l'avait poussé à employer son don pour les mauvaises raisons. Plutôt qu’être vertueux et humble, Isaac est un homme arrogant, se gargarise de ses succès et se décharge de toute défaite. Il se considère comme faisant partie de l'élite, ces gens qui façonnent le monde dans lequel le faible meurt ou se soumet. Ne se compare à aucun Dieu, il est bien trop satisfait d'en être la plus belle création.
Se pare d'or et de vêtements de luxe pour faire disparaître toute équivoque à son sujet : il est grand.
De son arrogance se dégageait une forme de candeur, lui si grand qu'il ignorait la chute à laquelle il était promis. La dégénérescence, l'affront visuel qui pousse à l'écoeurement, au rejet. L’élite devenue paria, les réminiscences d’une vie parfaite qui poussent à encore plus de laideur. La déviance, décadente. La satisfaction laisse place à l’amertume, le sourire autrefois complaisant disparaît une fois désavoué par ses pairs. Le prince savant désormais déchu dont la couronne s'effrite dans un amas de copeaux cendreux, balayés par le vent. Et c’est bien en ça que demeure toute la malédiction de cet homme. Si le vent balaye les échecs et les craintes pour d’autres, lui, il se souvient. De chaque humiliation, de chaque affront. Piégé dans la glace, spectateur de sa propre vie, bien trop intelligent pour ignorer, bien trop intelligent pour oublier.
Broyé par le système, l'aristocrate devient esclave. Emprisonné dans une bâtisse banal, impersonnelle. Ses doigts portent avec dépit les ornements d’une vie passée, la monstruosité dissimulée derrière un casque grotesque, car c’est uniquement en étant masqué qu’il pouvait servir. La plus belle création de Dieu contraint à l’avilissement, dégradé et difforme, le plus intelligent de son cimetière. Hanté par ce qu’il était, Isaac est devenu cet homme incapable de devenir. Incapable de construire, si ce n’est l’instrument de sa propre déchéance, son coeur se transforme et son âme se dégrade bien plus encore que la moitié de son visage. La suffisance devient un besoin indomptable de dominer autrui, de faire souffrir autant qu’il souffre. Condamner l’innocent pour ce qu’il est devenu, trouve du plaisir dans les tourments qu’il inflige, l’unique rédemption du bourreau. Il humilie comme il a été humilié, l’intelligence déshumanisée au service d’un spectre vengeur.
Se défait de toute compassion, comme s’il en avait déjà ressentie, l’homme au masque de fer est un poison qui ravage l’institut et l’âme de ses patients. Dissimulé dans la crainte qu’il inspire l’unique certitude qui l'habite : il est petit.
indépendanceanxiété
assurancemalhonnêteté
honnêtetéorgueil
humilitépragmatisme
idéalégoïsme
altruismeintroversion
extraversion
Se pare d'or et de vêtements de luxe pour faire disparaître toute équivoque à son sujet : il est grand.
De son arrogance se dégageait une forme de candeur, lui si grand qu'il ignorait la chute à laquelle il était promis. La dégénérescence, l'affront visuel qui pousse à l'écoeurement, au rejet. L’élite devenue paria, les réminiscences d’une vie parfaite qui poussent à encore plus de laideur. La déviance, décadente. La satisfaction laisse place à l’amertume, le sourire autrefois complaisant disparaît une fois désavoué par ses pairs. Le prince savant désormais déchu dont la couronne s'effrite dans un amas de copeaux cendreux, balayés par le vent. Et c’est bien en ça que demeure toute la malédiction de cet homme. Si le vent balaye les échecs et les craintes pour d’autres, lui, il se souvient. De chaque humiliation, de chaque affront. Piégé dans la glace, spectateur de sa propre vie, bien trop intelligent pour ignorer, bien trop intelligent pour oublier.
Broyé par le système, l'aristocrate devient esclave. Emprisonné dans une bâtisse banal, impersonnelle. Ses doigts portent avec dépit les ornements d’une vie passée, la monstruosité dissimulée derrière un casque grotesque, car c’est uniquement en étant masqué qu’il pouvait servir. La plus belle création de Dieu contraint à l’avilissement, dégradé et difforme, le plus intelligent de son cimetière. Hanté par ce qu’il était, Isaac est devenu cet homme incapable de devenir. Incapable de construire, si ce n’est l’instrument de sa propre déchéance, son coeur se transforme et son âme se dégrade bien plus encore que la moitié de son visage. La suffisance devient un besoin indomptable de dominer autrui, de faire souffrir autant qu’il souffre. Condamner l’innocent pour ce qu’il est devenu, trouve du plaisir dans les tourments qu’il inflige, l’unique rédemption du bourreau. Il humilie comme il a été humilié, l’intelligence déshumanisée au service d’un spectre vengeur.
Se défait de toute compassion, comme s’il en avait déjà ressentie, l’homme au masque de fer est un poison qui ravage l’institut et l’âme de ses patients. Dissimulé dans la crainte qu’il inspire l’unique certitude qui l'habite : il est petit.
Avis sur la situation des déviants
De lui se dégage une haine profonde et viscérale pour les déviants, quand bien même il en fait lui-même parti. Il considère cette condition comme l’unique raison à son échec pour gravir les échelons et comme il ne saurait être trop parfait, s’est convaincu lui-même que sa mutation était due à un contact avec un autre déviant. Il utilise son pouvoir sur eux à l’institut pour relâcher toute sa frustration et s’adonner à diverses torture, tant psychologique que physique.
— Son don s’est déclaré très rapidement mais par son caractère abstrait, il avait dans un premier temps été considéré comme un simple surdoué. Toutefois, son intellect dépasse bien vite ce stade et l’inutilité de toute forme d’apprentissage le concernant guidera les médecins à officialiser sa condition de doté.
— Les parents tentent dans un premier temps de tester les limites du don de leur fils, mais se rendent bien vite compte qu’il était difficile de mesurer ce dernier, étant eux-mêmes rapidement dépassés par la vitesse de réflexion de l’enfant.
— Isaac se détache rapidement de toute forme de dépendance envers ses parents et se montre plus curieux de l’admiration qu’il arrive à susciter par ses capacités intellectuelles extraordinaires que de la manière de les employer.
— Contre toute attente, le génie décide de se lancer en politique afin de se confronter au seul domaine auquel il ne saurait avoir toutes les réponses : les sciences sociales.
— Les limites de ses capacités étaient pourtant rapidement visibles, il avait en effet bien du mal à cerner l’esprit humain ou l’art dans sa forme abstraite.
— Sa compagnie était prisée par la haute société d’Alsea, quand bien même l’on moquait parfois sa manière de vomir les références culturelles comme une simple encyclopédie plutôt que quelqu’un capable de comprendre toute forme de philosophie. On exposait Isaac comme un trophée, chacun espérait pouvoir le compter comme un allié, même les dirigeants de la métropole.
— Alors que son avenir semblait tout tracé et que le savant jeune homme fantasmait déjà son futur comme celui d’un élite à la tête du gouvernement, la dégénérescence de son gène doté se déclenche et une partie du visage d’Isaac se met à muter en un amas difforme et noirâtre, témoignant de sa condition de déviant.
— S’il lui aurait été possible de se retirer de la scène et dissimuler cette condition en s’exilant, c’est par orgueil qu’il se présentait malgré tout auprès de ses amis mondains, persuadé que ses capacités suffiraient à éclipser l’abomination de ce qu’il s’apprêtait à devenir.
— Il fut rapidement désavoué et humilié, un sentiment encore inédit pour lui, qu’il se devra en plus de garder en mémoire pour le restant de ses jours, car avec la mutation s’était éveillé son second pouvoir : celui de la mémoire libre. Plutôt que de se débarrasser de lui, il est décidé d’exploiter la ressource qu’il représente en le plaçant à la tête de l’institut de recherche sur les dotés et les déviants. De fait, sa condition de déviant sera gardée secrète par le gouvernement et la difformité provoquée par la dégénérescence sera dissimulée derrière un épais casque de fer recouvrant plus de la moitié de son visage. S’il venait à désobéir à quelconque directive, sa situation serait révélée et il deviendrait lui-même un patient de l’institut.
— Il dirige depuis l’institut avec aigreur et mépris pour la vie humaine, sans empathie que ce soit pour les sujets ou bien les équipes qu’il mène.— L’on raconte qu’il travaille sur son temps libre à un projet secret, il lui arrive même d’utiliser le matériel ou les cobayes de l’institut pour son propre profit.
